Un texte de dyonisos qui me fait rêver

Maîtresse N. arrive dans la chambre portant obstensiblement le paquet arrivé il y a 2 jours et commandé par elle "à mon intention", prétextant la fête des Pères. Bien sûr pas le droit de savoir ce que c'est. Je sais de ma Sphinx énigmatique qu'il y a a au moins 2 articles et comme j'ai vu le débit de la CB en faisant nos comptes, je sais que ce n'est pas un gadget. Le colis fait 20 cm x 15 cm : ce n'est pas un nouveau paddle. Alors vibro pour homme ? Gode ceinture ? J'ai essayé de recalculer le prix en prenant certaines hypothèses sur le site de D******, mais avec plusieurs articles dans le colis, je n'arrive à aucune certitude. Cela pourrait être beaucoup de choses.

• Allez à poil, dyonisos

Je me conforme en regardant le paquet encore scellé sur le lit. Je vais enfin savoir... En bien non, Maîtresse N. très joueuse m'obscurcit immédiatement la vue d'une cagoule de cuir. Mes mains sont attachées sur le devant non de menottes mais de bracelet de cuir. Madame n'a pas la clé des menottes qui est avec celle de la cage. Je suis surpris car j'espèrais que la cage m'allait être enlevée à cette fin de période de sécurité de 29.7 jours. Je suis mûr à retourner en vanille. L'autre week-end, N. semblait désolée de ne pas avoir sa queue à disposition pour se la prendre. Elle a hésité un temps avant de décider que la dite queue restait là où elle était, sous les barreaux.

• Pas de baîllon : je veux t'entendre couiner.

Elle me pince les tétons le temps de me voir bien comprimé dans la cage.

• Allez hop, à 4 pattes sur le lit !

A 4 pattes, et merde ! Cela sent le gode ceinture, bien que ce n'est pas la spécialité de la maison. Mais comme pas mal de choses évoluent cette année...

Pour l'instant, Maîtresse N. s'assure que je vais rester bien en position en m'attachant les chevilles et les bracelets des poignets au cadre du lit.

• Tu trembles ?

Oui je tremble. Pourquoi je ne tremblerais pas ? Face à l'inconnu... J'entends qu'elle ouvre le colis, qu'elle déballe quelque chose avant de saisir du mode d'emploi (ah les femmes !) qu'elle lit en anglais avec un accent peu britannique...

... please be sure that his rectum is empty before...

Là effectivement je fais bien de trembler. Maîtresse me laisse un temps pour aller laver le "machin" qu'elle a sorti du colis with soap and hot water. Pas rassuré du tout le dyonisos sur le coup.

Maîtresse N. revient et je suis surpris de sentir un machin qui vibre sur ma peau mais à l'extérieur. La sensation est géniale encore plus quand il passe dans la raie du cul : je soupire de plaisir. Je crois qu'il s'agit de son magic wand vu la puissance de déferlante des vibrations. Cela dure un bon moment de contentement surtout quand le wand insiste sur les endroits qui me font le plus frissonner : les couilles, directement sur la cage qui vibre en cadence et sur le petit trou.

• Humm qu'est-ce que tu coules... allez passons à la suite.

Madame me laisse un temps en disant qu'elle lubrifie. Quoi ? Je veux savoir. Puis je sens que l'on me huile le petit trou d'une manière étrange et bizarre. Là je ne comprends pas... Et finalement le lit s'affaisse entre mes jambes sous le poids des genoux de Maîtresse.

Je suis crispé du cul d'appréhension. Qui ne le serait pas à ma place ? Quelque chose se pose au centre de la rondelle, force un peu en m'arrachant un petit cri et en me donnant l'impression - excusez-moi - d'une crotte qui fait le chemin inverse. Je proteste d'aller doucement, de m'épargner, de me laisser m'ouvrir. Je suis qu'à moitié écouté et inéxorablement la "chose" me pénètre de plus en plus profond. Ce n'est pas désagréable, ni agréable : c'est entre deux.

Puis bizarrement la progression s'arrête et je ne sens plus le poids de Madame sur le lit. Pourtant j'ai bien quelque chose dans mon cul. Je ne crois pas au gode ceinture fiché dans mon rectum dont les lanières pendraient à l'extérieur. Et si c'est un plug vibrant et bien il ne vibre pas du tout ! Tout cela m'interroge...

Mais pour l'instant je subis une vicieuse attaque du merveilleux magic wand qui m'émoustille tant finalement à ma grande surprise, partout et toutes parts. Il est laissé finalement en marche sur le lit et Maîtresse m'ordonne de m'affaisser pour me frotter mon sexe encagé contre lui. Je le fais, lubrique. Pendant ce temps, j'ai beaucoup de mal à distinguer, mais quelque chose vibre une seconde dans mon cul, puis s'arrête, avant de recommencer à vibrer quelques instants différemment. Pas de doute c'est un plug vibrant, qui vise ma prostate. Un aneros ? Comment N. peut-elle connaître cela ? Et je trouve aussi un peu indécent d'acheter cela à son homme, ce qui est paradoxal, quand je trouve tout à fait normal d'accumuler les sex-toys pour ma Dame.

Le plug vibrant est laissé sur une mélodie particulière. Une courte phrase de vibrations, puis une période de repos. Et cela recommence. Je le sens cavalerie légère alors que le magic wand qu'a repris en main Maîtresse N. me bombarbe de vibrations intenses. Et aussi en s'imposant sur le plug dont il lui transmet ses puissantes vibrations. Un divin délice ce mélange de moderato et de forte !

Je n'ai aucune idée dans quel état est mon zizi encagé. Je ne le sens tout simplement pas au milieu de toutes ses vibrations. Je couine comme un petit soumis en chaleur mon plaisir. La situation a l'air de se stabiliser sur un plug à petites vibrations dans le cul, un magic wand à grosses vibrations sur les couilles ou la cage et, perte de contrôle supplémentaires, les doigts de N. qui me pincent les tétons. Ce n'est pas du jeu les tétons !

Je suis soumis en chaleur, roucoulant mon bien être. Mon petit trou papillonne. Je crains de perdre le plug comme parfois je perds ma queue de toutou. Maîtresse N. le remarque :

• Mais c'est que mon petit dyonisos jouirait du cul ! ça rentre et ça sort à ne plus finir...

Là pour être excité, je le suis. Je bascule sur le côté comme je peux avec les cordes m'offrant totalement aux délicieuses actions de Madame, qui joue de son wand sur mon sexe et de son autre main, alternativement sur un ou l'autre de mes tétons.

• Mais comme tu coules, mon amour ! Cela n'arrête pas...

Cela se tend maintenant au fond de mon bas ventre mais d'une façon différente de celle qui précède l'éjaculation habituelle. Quelque chose papillone au fond de moi à 2 reprises et du liquide sort d'après Madame, régulièrement, pas un gros débit.

• C'est très clair, visqueux, presque transparent. Ce n'est pas du sperme ça. Et je ne vois pas si la cage en est remplie ?

Elle continue son traitement jusqu'à ce que la source inconnue se tarisse. Est-je été trait pas la prostate ? Ce Graal de la D/S. Je ne sais que dire...

Je pars à tâton à la recherche de l'objet dans mon cul que je sors. Il y a des bulbes et c'est beaucoup plus petit que je croyais. J'ai même honte d'en avoir eu si peur de ce petit chose. Madame finit par me relâcher et se relâche elle sur le lit.

Je comprends ce que l'on attend...

Un premier orgasme au magic wand rapide et très plaisant. Sa chatte baîlle et me sourit. Je vois nettement les fluides de son excitation. Alors en bon petit soumis, je mets ma langue entre ses cuisses et je nettoie avec amour, dépassant le goût fort, de l'excitation rance. Mon doigt rejoint ma langue. Il doit être électrique, car le corps que j'honore se cambre immédiatement, et convulse. Je le poursuis un moment de mes actions avant de le perdre. La pression de l'orgasme devenant trop intense, on me rejette. Ouah ! Je serais un peu jaloux...

Finalement, plus tard.

• Je suis surpris car je croyais que tu allais me faire quitter le cage pour prendre ma queue...

• Et bien non. Pas besoin que tu sois libre, pour que tu me donnes beaucoup de plaisir comme cet après-midi, vois-tu.

Coincé le dyonisos ! Et là je crois que je vais me permettre un grrrr à la mode yaya...

dyonisos